C'est le printemps...

Rien ne vaut un bon petit voyage pour se vider la tête. Après une petite semaine à l'étranger, qui m'a paru une longue et belle éternité, j'ai retrouvé l'envie d'écrire, d'échanger des idées et de me satisfaire du présent.

Le temps est une étrange notion. Généralement, on pense qu'il passe lentement lorsqu'on s'ennuie. Ce voyage m'a remis à l'esprit que finalement il pouvait s'égréner doucement même lorsqu'on prend du plaisir à croquer chaque minute offerte. Ce qui compte, c'est le résultat du temps écoulé. Si les moments ont été intenses et riches en événements, il est possible de conserver l'idée d'un temps qui a passé doucement et donc, d'y associer la notion de plaisir. Car en éternel insatisfait, si le temps passe trop vite, cela gache le ressenti du moment vécu comme heureux.

L'objectif est donc désormais de remplir les petits sabliers qui nous sont présentés chaque jour avec le plus d'événemenents associés au plaisir. Je ne demande pas la lune. Je crois que je viens de comprendre que c'est nous même qui, dans la plupart des cas, donnons aux choses qui nous arrivent leur qualification de bonne ou de mauvaise... Ah! Monsieur Coué revient pointer le bout de son nez me direz-vous... Si l'on regarde bien, les cinq sens qui nous sont donnés n'ont d'utiles que ce qu'ils nous donnent à sentir. Associons-les à un esprit en bonne santé et ne nous arriveront principalement que des choses positives...

J'en conviens tout ceci est un peu capillotracté mais si cela peut aider au redémarrage de la machine...

L'autre information importante après une semaine dans le froid et la neige - que j'ai par ailleurs appréciés - c'est en France, ce que nous avons coutûme d'appeler le retour du printemps... Je suis revenu avec des températures incroyables, un ciel bleu qui ramène les oiseaux dans les arbres et leurs chants dans nos oreilles. Pourvu que cela dure !!! Les ciels gris, trop peu pour moi ... J'ai besoin de lumière pour écrire, comme les peintres. Tiens et si l'inspiration venait de la lumière... Je pense en tout cas y être très sensible.

J'ai vu que Karine Fougeray avait repris son blog pour un petit message sur comment écrire ! C'est drôle qu'elle se pose cette question puisqu'elle écrit. Je comprends mieux qu'on se la pose quand on n'arrive pas à écrire...ce qui est mon cas. Quoiqu'il en soit je lui souhaite bon courage et bonne continuation dans l'écriture de son roman. J'avais tellement apprécié les Galettes qu'il me tarde de me mettre quelque chose d'autre sous la dent.

Je pourrai sans problème écrire un petit billet sur "Comment ne pas écrire ?" Et vous ?

La sauce ne veut pas prendre...

Des petits pois, des carottes, une sauce qui ne veut pas pendre... c'est un recueil culinaire qui bout dans mes méninges ou quoi ?

L'adage populaire dit "Quand on veut, on peut...". Comme toujours en français, il y a une exception, je suis cette exception. Cela fait 25 ans que je veux et que je ne peux pas !

Ou alors je ne veux pas, ou pas bien, ou je ne sais pas ce que je veux !

Bref, trève de bavardage, cela ne vient pas. L'envie va et vient comme une chanson de Gainsbourg mais je n'arrive pas à canaliser toutes ces pulsions d'écriture. Au fond de moi, je sais qu'il faut s'astreindre, que la régularité est la base de la durée.

Mais que voulez vous je suis distrait en ce moment. Je ne sais pas par quoi. En fait je pense tout le temps à l'écriture mais je reporte toujours le moment de m'y mettre et ensuite, la vie qui va et le temps qui s'en va. J'attrape des moments de bonheurs immenses comme de jouer sur des guitares rares voire mythiques... Mais c'est peut-être cela le problème : la peur de se frotter aux mythes... (quelle prétention !!!) Si dans un premier temps, je donnai corps à mes envies juste pour me faire plaisir. Car c'est cela la première règle : se faire plaisir. Et j'en prends chaque fois qu'il s'agit de fouiller dans le grand sac de mots qui traînent dans ma tête, mal rangés, en attente d'être juxtaposés jusqu'à former une histoire...

Et si tout simplement je n'avais rien à dire !!!