mercredi, octobre 24, 2007

Réveillons nous !

Et si j'utilisais un peu cette Toile pour crier mon indignation devant la stupidité du Monde que nous offrons à nos enfants. Avant hier soir, combien étions nous devant le journal de la nuit de France 3, 800 000, 1 million ? Le journaliste lance un reportage sur des sans abris qui campent rue de la Banque (sic) à Paris, soutenus - à juste titre - par Carole Bouquet qui vient aider à la médiatisation de cette situation insoutenable. Non, personne ne doit dormir dans la rue en France au XXIème siècle !
Quelques minutes plus tard, après un ou deux reportages sans intérêt, en tous cas, je n'en ai rien retenu, le journaliste envoie son dernier reportage : environ 300 personnes se préparent à passer la nuit dehors, devant l'Olympia, pour obtenir leur précieux sésame et profiter du talent de Paul Mc Cartney. Je ne leur en veux même pas, c'est leur droit. Mais quelle ironie ! Et le journaliste ne fait même pas le rapprochement entre ces deux incongruités. Combien l'on fait ce soir là ? 50, 100 personnes... Malheureusement pas assez pour que cela change.

mardi, octobre 09, 2007

Quand vient l'émotion ...


Une toute petite photo de rien du tout, juste une image sans intérêt, volée par hasard et par ennui et tout doucement nait quelque chose, ces herbes folles recouvrant une partie de ce corps inconnu !
En observant distraitement le résultat de cette photographie sur l'écran de mon appareil m'est venu à l'esprit, tout de suite, sans que je sache pourquoi, l'émotion que j'avais ressentie, il y a très longtemps, la première fois que j'ai découvert "Le dormeur du Val" d'Arthur Rimbaud. Finalement donc, rien n'est jamais perdu. On croit avoir enfoui par inadvertance, surtout par paresse, la petite étincelle qui brille , qui va nourrir le feu sacré que l'on porte tous en chacun de nous puis, comme çà, une petite émotion sans crier gare et l'envie revient. Pour le moment je dois continuer à classer, à ranger dans des petites cases les raisons qui m'ont amené à cet abandon et puis quand cela sera plus clair dans ma tête, les mots viendront d'eux mêmes. Je ne demande pas que cela soit facile. Je sais que cela ne le sera pas. Mais je veux juste savoir pourquoi cette envie d'écrire chevillée au corps depuis que je tiens un stylo (enfant je recopiais des livres pour avoir l'impression de les avoir écrits), sans pour autant passer vraiment à l'acte !
Laissez moi encore un peu de temps et vous retrouverez peut-être la vieille dame qui se promenait dans le parc où les arbres touchent les nuages .